Son esthétique se fonde sur une exploration du monde de l’enfance ; démarche influencée d’une part par la Bande-dessinée et plus particulièrement Robert Crumb qu’il rencontra en 2018, et d’autre part par les courants du Nouveau Réalisme et du Pop Art avec des artistes tels que Niki de Saint-Phalle, Arman, Yves Klein et Andy Warhol. A travers des propositions formelles qu’il a toujours voulues ludiques et accessibles pour tous les âges, l’artiste y transpose également ses réflexions sur la technique. Il aborde la question de la maîtrise à laquelle se rattachent les notions d’équilibre et de liberté.

​Patrick Hughes, né Peter David Hughes le 20 octobre 1939 à Birmingham en Angleterre, est un artiste connu pour avoir inventé une illusion optique unique appelée la « reverspective » : une peinture en relief à trois dimensions où les objets qui semblent les plus proches du spectateur sont en fait les plus éloignés dans l’espace. Son travail joue avec la perspective et la distance, défiant et parfois désorientant son public. Vivant et travaillant actuellement à Londres en Angleterre, Hughes continue de suivre les traditions du Pop art, de l’art optique et du surréalisme.​

Jeff Koons est l’artiste vivant le plus cher au monde. Il est célèbre pour ses sculptures géantes, ses peintures, tout comme son talent pour la provocation. Son travail est particulièrement marqué par l’iconographie publicitaire et du pop art américain des années 1980. Friand du kitsch, il va exploiter à outrance ce filon et conquérir les collectionneurs du monde entier. Il utilise les icônes de la culture populaire labellisées USA pour les adjoindre à cette esthétique. Son œuvre ‘Rabbit’, mise aux enchères en 2019 par la maison de vente Christie’s à New-York, a érigé le record historique de vente pour un artiste vivant à 91 millions de dollars.

Leo Manelli intrigue autant qu'il fascine. Il est connu pour sa capacité à fusionner la peinture classique avec des éléments anachroniques issus de l'art et du luxe, créant ainsi un mélange unique d'époques et de cultures. Peintre réaliste de talent, il reproduit méticuleusement des peintures de maîtres, souvent issues de prestigieuses collections muséales, mais son processus créatif reste un mystère pour ceux qui l'entourent. Leo Manelli se les approprie pour créer un pont entre les siècles et donner vie à des œuvres d'art d'une beauté intemporelle.

Autodidacte, c’est une rencontre avec César à Nice en 1992 qui amène Tordjmann vers la sculpture. Sa matière de prédilection va très vite être le Plexiglas. Ses sculptures aériennes, œuvres uniques et originales, sont toujours composées de violons ou d'autres instruments de musique. D'une grande pureté, ses compositions jouent avec la transparence et la lumière pour faire naître l'émotion et la réflexion. Au fil des années et des expositions, il ne cesse de se renouveler mais toujours en poursuivant son concept de mémoire des objets, comme avec ses « bouquets d’instruments », sculptures réalisées avec de véritables saxophones ou trompettes.

C'est la combinaison de ses origines chinoises et de son influence européenne qui marque l'œuvre de Zhuang. Embrassant son présent sans perdre son passé, il tente de définir un sens de soi qui existe entre les deux et met en scène cette lutte personnelle visuellement, vacillant entre des phases de planification contrôlée, de geste émotionnel et de montage minutieux qui aboutissent à des œuvres de beauté, de surprise et de curiosité. Caractérisés par des palettes de couleurs audacieuses, les motifs floraux sophistiqués, répétitifs et précis de Zhuang sont un symbole universel de prospérité et d'optimisme.